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Prêt immobilier qui ne passe pas : comment faire ?

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La concrétisation d’un projet d’achat immobilier ressemble parfois à un long chemin difficile et parsemé d’embûches ! La principale difficulté consiste le plus souvent à trouver des solutions de financement. Il arrive en effet que les établissements bancaires refusent le dossier d’un futur acquéreur. Quelles raisons expliquent ce blocage du processus ? Est-il possible de contester le refus ? Comment faire pour contourner cet obstacle et parvenir au but final ? Il suffit de se plonger dans la lecture du texte ci-dessous pour obtenir des réponses précises à ces trois interrogations !

Des motifs de refus divers et variés

Pour espérer résoudre le problème engendré par le refus d’une demande de prêt bancaire, la meilleure solution reste d’en comprendre les raisons. Ce n’est qu’une fois qu’elles seront bien identifiées qu’il deviendra possible de les solutionner. Lors de l’étude d’un dossier, plusieurs paramètres sont étudiés par les banques. Elles contrôlent notamment :

  • La situation personnelle du demandeur : les banques privilégient les emprunteurs pouvant justifier de revenus constants et réguliers. Le fait d’être en CDI (contrat à durée indéterminée) constitue une réelle garantie à leurs yeux.
  • La gestion de ses finances : si le ou les comptes du demandeur sont régulièrement en situation de découvert bancaire, il sera considéré comme un emprunteur à risque par l’établissement. Ce dernier peut ainsi estimer que la somme prêtée pourrait alors ne jamais être remboursée en totalité selon l’échéancier prévu.
  • Ses capacités de remboursement : d’une manière générale, les banques sont réticentes à prêter de l’argent si l’emprunteur consacre plus du tiers de ses revenus au remboursement des échéances. Néanmoins, il ne s’agit pas d’une règle gravée dans le marbre. En effet, si le reste à vivre du demandeur reste suffisant, le prêt pourra être accordé malgré le dépassement de cette limite. Ce cas particulier concerne avant tout les revenus importants.

Chaque prêt bancaire s’accompagne de la souscription d’une assurance emprunteur. Il s’agit d’une condition obligatoire pour finaliser la demande de financement. Et c’est parfois à ce niveau qu’un dossier bloque ! Certaines compagnies se montrent en effet particulièrement pointilleuses dans le choix de leurs clients. Elles excluent notamment :

  • Les pratiquants d’une activité physique considérée comme à risque
  • L’exercice d’un métier dangereux
  • Les demandeurs avec de lourds antécédents médicaux
  • Les personnes actuellement malades
  • Les personnes ayant subi un accident grave
  • Les souscripteurs au-delà d’une certaine limite d’âge

Ne jamais baisser les bras face à un refus

Il est important de garder en tête qu’un refus n’est jamais totalement définitif. Ce n’est pas parce qu’un dossier est refusé par un établissement qu’il le sera aussi par les autres banques !

La première des options est la contestation du refus. Le demandeur peut en effet exiger une nouvelle étude de son dossier. Pour cela, il va solliciter la banque via une lettre recommandée avec accusé de réception. Le courrier doit mentionner les raisons du refus qui paraissent injustifiées aux yeux du client. Pour appuyer une contestation et démontrer son sérieux, il n’est pas utile non plus de contacter le Médiateur de l’Association Française des Sociétés Financières si le refus provient d’une société de crédit ou le Médiateur bancaire s’il émane d’une banque.

Il est également possible pour un client de se faire représenter par un courtier. Ce spécialiste de l’emprunt bancaire saura mettre en avant les points forts d’un dossier et mieux en masquer les faiblesses. Il possède également des contacts solides au sein des principaux établissements bancaires. Son expertise sera de plus précieuse pour évaluer la chance d’un dossier d’être reçu favorablement ou non avant même son examen par le banquier.

Améliorer son dossier

Il n’est pas interdit non plus de prendre le temps d’améliorer un dossier afin de le représenter un peu plus tard avec de meilleures chances d’être accepté. Le demandeur dispose de plusieurs leviers pour cet objectif. Il peut par exemple chercher à augmenter son apport personnel. Cela va ainsi rassurer l’établissement prêteur puisque que la somme empruntée et/ou la durée de remboursement seront plus courtes, minimisant ainsi la prise de risque. Parmi les solutions les plus souvent utilisées pour augmenter l’apport, on retrouve notamment la solidarité familiale, les prêts aidés (dont le Prêt action logement et le Prêt à Taux Zéro) ou encore le déblocage de la participation aux bénéfices.

Le taux d’endettement des ménages reste le principal point de blocage. Pour résoudre ce problème, deux options sont possibles. Soit augmenter les revenus soit jouer sur les conditions du crédit. La première solution est bien évidemment la plus difficile à mettre en œuvre. La seconde est en revanche à la portée de tous. Il faut en effet parfois ne surtout pas hésiter à allonger la durée du crédit. Cela aura pour conséquence immédiate de diminuer le montant des remboursements permettant au dossier de se conformer aux exigences du prêteur.

On le sait peut-être moins mais la valeur du logement en elle-même peut faciliter l’obtention d’un prêt. Les maisons ou appartements bien placés (ville, quartier) et de bonne qualité présentent une valeur patrimoniale souvent élevée leur permettant aussi de mieux résister aux soubresauts du marché immobilier. La banque pourra alors estimer que sa prise de risque est réduite. En cas de non-remboursement (total ou partiel) de la somme empruntée, elle procédera alors à la revente du bien avec une forte probabilité de récupérer la mise initiale.

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