L’assurance de prêt est une obligation demandée par les banques afin de couvrir des risques de défaut de paiement, notamment dans des cas comme un décès. Mais cela ne veut pas dire qu’il est nécessairement facile de souscrire cette assurance. C’est pourquoi on vous explique tout sur l’assurance de prêt immobilier à 45 ans.
L’âge, un facteur crucial dans l’achat immobilier
Un achat immobilier étant souvent une opération à long terme, il est normal que les assurances et les banques vous regardent sur le long terme. En effet, plus l’âge avance et plus l’on est susceptible d’avoir des problèmes de santé. Ils peuvent être liés naturellement à l’âge, mais aussi à l’activité professionnelle, aux différents modes de vie qu’ils se sédentarisent avec l’âge, ou encore à la survenue de certaines maladies.
Or on considère qu’une personne de 40 ans à 3 fois plus de risques d’être victime d’un décès ou d’une maladie grave et invalidante à 40 ans qu’à 30 ans. Et sans tenir compte même que l’assurance devra vous couvrir sur une ou deux décennies.
C’est pourquoi la question de l’âge est primordiale dans le calcul du risque de la part de l’assureur. Plus vous êtes âgé, et l’âge de 40 ans est une charnière forte, plus le taux de l’assurance va grimper, faisant de l’assurance emprunteur un budget de plus en plus important dans le budget final.
Que faire pour limiter l’impact de l’âge ?
Depuis quelques années, vous avez toute liberté de changer votre contrat d’assurance emprunteur chaque année à la date anniversaire du contrat. Or c’est un secteur qui connaît une forte concurrence depuis le début des années 2010 et la possibilité de choisir une assurance emprunteur en dehors de la banque émettant le prêt immobilier.
Donc, vous pouvez faire jouer la concurrence si vous avez un nouveau contrat à souscrire ou si vous souhaitez renégocier le vôtre. Si votre âge entre effectivement en ligne de compte, vous restez un client dans un domaine concurrentiel, et vous avez donc des arguments à faire valoir pour signer un contrat d’assurance avec l’un plutôt qu’avec l’autre.
Il faut aussi comprendre que 45 ans n’est pas une barrière fixe. En fait, c’est au fil des années que la valeur de l’assurance augmente. Vous paierez donc moins cher à 45 ans qu’à 50 ans. C’est d’autant plus vrai que vous pouvez faire valoir vos arguments liés à votre santé comme, par exemple, l’absence de tabagisme ou de consommation de e-cigarette ou la pratique régulière d’un sport qui vous permet de vous tenir éloigné de l’obésité.
Si vous avez signé votre assurance emprunteur il y a plus d’une dizaine d’années, même le fait d’avoir plus de 40 ans aujourd’hui ne sera pas négatif sur le fait d’en tirer un coût bien inférieur aujourd’hui que celui de la première signature. Il ne faut donc pas hésiter à renégocier votre contrat.
L’appel à un courtier pour choisir son contrat d’assurance emprunteur
La solution la plus efficace pour limiter l’impact de l’âge sur son contrat d’assurance emprunteur est de faire appel à un courtier. Il s’agit d’un spécialiste qui va chercher pour vous le contrat le plus adapté. Il va tenir compte de vos impératifs financiers, mais aussi de vos besoins en couverture.
Avec le courtier, la réponse est personnalisée, rapide et surtout toujours très bien placée en termes de tarif. Il fait jouer ses connaissances dans le secteur, son réseau de partenaires professionnels, mais aussi le volume de sa clientèle qui lui permet de proposer des contrats à prix intéressants, comme un système d’achat groupé.